16 novembre 2020
A ERIS, on a la chance de pouvoir continuer une petite partie de notre activité sur le terrain ce qui nous permet de garder le contact avec les apprenants que nous suivons et aussi de garder le contact avec l’équipe de travail. Car un autre problème qui vient se poser avec le confinement c’est les réunions en visio. Elles dépannent mais ne remplacent pas vraiment les réunions de vive voix. Elles sont souvent plus longues et beaucoup moins efficaces.
Je pense que le confinement est compliqué à vivre pour tout le monde. Mais quand on travaille dans le social et qu’on est motivée par l’impact positif de notre travail sur les personnes que l’on aide, le confinement devient vraiment un fardeau. Savoir qu’il y a tant à faire et qu’on ne peut pas à cause d’un virus qui nous bloque chez nous, savoir qu’il y a des personnes qui ont besoin de notre aide et que l’on peut aider par nos actions mais que pour le moment c’est impossible, tout cela est juste affreusement frustrant. Même si évidemment il est compréhensible qu’au vu de la situation sanitaire, le confinement soit une option évidente.
Le confinement nous a par ailleurs permis de développer de nouvelles techniques d’apprentissages et de communication à l’aide des nouvelles technologies. Nous avons dû trouver une solution pour garder le contact au moment où nous ne savions pas encore que nous pourrions recommencer une partie des activités en présentiel et nous avons mis en place des petits points vidéos tous les jours de la semaine avec nos apprenants pour garder le contact et leur apprendre un peu de vocabulaire.
Elisa, service civique, Eris