23 novembre 2020
Heureusement, nous pouvons continuer quelques cours en présentiel pendant le confinement donc une journée type c’est un cours le matin beaucoup de rire et d’échanges, l’après midi on travaille sur le contenu des cours à venir et on fait beaucoup de réunions pour s’organiser. En parallèle, on prend souvent des nouvelles de nos apprenants en s’envoyant mutuellement des petites vidéos sur notre quotidien.
Je pense que le plus dur c’est d’avoir dû réduire drastiquement le nombre d’heures de cours par semaine. Les apprenants sont passés de 19h à seulement 3h. C’est dur de se dire que nous ne pouvons pas les aider autant que nous le voulons. Nous essayons donc de tout condenser sur une séance mais c’est beaucoup à digérer pour les apprenants.
Le point positif est de voir chaque jour sur le groupe Whatsapp que les apprenants restent soudés, qu’ils prennent chacun des nouvelles des autres et s’envoient des vidéos de cuisine, de musique ou de leur quotidien; ça fait chaud au coeur. Nous sommes aussi un peu moins dans le rush, nous avons plus de temps pour réfléchir au contenu des cours, à un programme plus construit, le confinement permet aussi de faire des choses que nous remettions toujours au lendemain.
Donner un cours sur l’imparfait en distanciel, aucun des logiciels de vidéos ne marche, se rabattre sur Whatsapp et voir que même quand la technologie est contre nous, les apprenants restent super attentifs et désireux d’apprendre de nouvelles choses, c’était vraiment un super moment au final.
Tiphaine, service civique, Eris