Non classé

10 décembre 2020

Ce 14 novembre 2020 aurait dû être un grand moment à l’Hôtel de Ville de Lyon, rendez-vous annuel de rencontre d’échange et de partage ! COVID !!

« Le » ou « La », qu’importe son genre, a été plus fort(e) que notre indéfectible motivation et nous a contraint à rester à la maison, confinés pour la seconde fois ! 

Comment décrire Mes émotions face au confinement ?  Nous voyons tous nos projets suspendus ou pire… annulés ! A partir de cet instant, il m’a fallu innover et m’adapter afin de continuer ma vie de bénévole à l’Unicef et soutenir tous ces enfants qui espèrent !  Jamais je n’aurais imaginé un jour que la peur de se mettre ou de mettre les autres en danger ici à Lyon, puisse m’empêcher d’agir pour tous ces enfants qui vivent également un danger au quotidien avec ou sans COVID !

Pas question de nous arrêter ! L’heure du « e- du télé-Bénévolat » a sonné pour tous au comité !! Jeunes, moins jeunes, adeptes ou non de nouvelles technologies et d’internet, tous à nos ordis et nos smartphones !! 

Alors que mon engagement initial était pour moi motivé par le besoin de rencontrer, échanger, partager et vivre de belles expériences humaines voici que l’écran d’ordinateur est venu s’interposer ou pire s’imposer entre nous tous : Les visioconférences, avec ou sans problèmes techniques ont remplacé les tables rondes autour d’un bon café, les stands de ventes tant attendus par nos sympathisants  se sont vus  transformés en e-boutiques, les dons se sont vus transférés par sms et par cagnotte Facebook, les challenges sportifs et culturels sont devenus challenges virtuels sur réseaux sociaux ..etc !

Certains diront probablement « un mal pour un bien » moi, je reste partagée et un peu nostalgique d’un bénévolat de terrain et d’actions en situation réelle et non virtuelle !  Mon vœu pour 2021 …. Tout simplement que tout redevienne normal  et plus simple !!  

Nabila, bénévole UNICEF 

09 décembre 2020

Motivation sans faille !

Quand j’ai commencé mon service civique à la Maison des solidarités locales et internationales de Lyon en septembre, j’étais enthousiaste à l’idée de vivre pour la première fois une expérience de vie associative en interne, surtout pour un aussi beau projet que l’organisation du Festival des solidarités !

Cet enthousiasme, heureusement, n’est pas retombé, malgré l’annulation du festival prévu en novembre. Certes, l’idée que le travail mené jusqu’à-là ne serait pas concrétisé a été frustrante. Surtout que fin octobre, nous entrions dans la phase vraiment opérationnelle de l’organisation, ce qui aurait été l’occasion d’apprendre énormément.

Mais, au final, ce confinement n°2 a été le terreau de nombreuses idées qui se sont concrétisées. Idées pour rebondir, trouver des solutions, des alternatives pour réussir à fédérer coûte que coûte, à la fois les associations et le public.

Et au final, grâce à l’équipe de la Maison, j’en ai eu des occasions d’apprendre ! Gestion de crise, créativité, adaptation, organisation, travail d’équipe et solidarité, rien de tout cela ne s’efface pour cause de confinement. Et c’est une belle preuve de motivation sans faille, je trouve. 

Camille, service civique à la Maison des solidarités locales et internationales.

08 décembre 2020

L’attente de jours meilleurs


Pour être honnête, tenter des actions de solidarité internationale en 2020 s’avère être un vrai défi. Concernant les nôtres en Arménie, cela relève quasiment de la mission impossible. La crise sanitaire touchant ce pays du Caucase de plein fouet n’est pas la seule des difficultés que nous rencontrons. Depuis Septembre et jusqu’à Novembre, les conflits armés entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont été d’une violence inouïe. S’en est suivi, une résolution controversée de ce conflit où la Russie s’est positionnée en maître du jeu, répartissant les territoires et gardant un contrôle sur la région.

Désormais le peuple arménien doit accepter un accord de cessez-le-feu et une résolution du conflit en leur défaveur : la défaite militaire de leur pays. 

Le gouvernement qui a signé cet accord est mis à mal, à l’image de son premier ministre Nikol Pachinyan aujourd’hui identifié comme le traitre de son peuple. 

C’est dans ce contexte politique tendu que nous tentons de faire perdurer nos engagements et les relations que nous avons avec nos partenaires, même si, nous le voyons bien et le comprenons, les préoccupations sont ailleurs.

Cela dit, nous savons que l’action que nous portons sollicite de l’intérêt et nous restons optimistes, avec humilité et recul par rapport aux attentes actuelles du peuple arménien. Nous souhaitons en premier lieu que l’Arménie et son peuple, une fois de plus persécutés par une menace dotée de moyens considérables, se reconstruisent, qu’ils puissent trouver l’apaisement politique et qu’un jour ils puissent jouir d’une liberté tant attendue. 

Hugo et Thomas, association Up’Gyumri