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17 novembre 2020

Je suis la seule de l’équipe en télétravail complet. J’essaie au maximum de garder le contact avec tout le monde même si parfois c’est dur de ne pas être là physiquement et de ne pas pouvoir profiter de l’ambiance générale qui est toujours à la rigolade. 

Ce qui est le plus compliqué, c’est la distance ! Et ne pas trop se mettre la pression. Il faut se dire que chacun fait de son mieux.

Mais en même temps, le confinement est propice à l’innovation : ça modifie les façons de travailler. Ça nous permet de nous renouveler les méthodes d’apprentissage mais aussi dans nos façons de travailler entre nous. 

J’ai été réduite à utiliser mon téléphone comme micro pendant les cours… Quand la technologie n’est pas avec nous on s’adapte !

Zoïa, service civique, Eris

23 novembre 2020

Heureusement, nous pouvons continuer quelques cours en présentiel pendant le confinement donc une journée type c’est un cours le matin beaucoup de rire et d’échanges, l’après midi on travaille sur le contenu des cours à venir et on fait beaucoup de réunions pour s’organiser. En parallèle, on prend souvent des nouvelles de nos apprenants en s’envoyant mutuellement des petites vidéos sur notre quotidien.

Je pense que le plus dur c’est d’avoir dû réduire drastiquement le nombre d’heures de cours par semaine. Les apprenants sont passés de 19h à seulement 3h. C’est dur de se dire que nous ne pouvons pas les aider autant que nous le voulons. Nous essayons donc de tout condenser sur une séance mais c’est beaucoup à digérer pour les apprenants.

Le point positif est de voir chaque jour sur le groupe Whatsapp que les apprenants restent soudés, qu’ils prennent chacun des nouvelles des autres et s’envoient des vidéos de cuisine, de musique ou de leur quotidien; ça fait chaud au coeur. Nous sommes aussi un peu moins dans le rush, nous avons plus de temps pour réfléchir au contenu des cours, à un programme plus construit, le confinement permet aussi de faire des choses que nous remettions toujours au lendemain.

Donner un cours sur l’imparfait en distanciel, aucun des logiciels de vidéos ne marche, se rabattre sur Whatsapp et voir que même quand la technologie est contre nous, les apprenants restent super attentifs et désireux d’apprendre de nouvelles choses, c’était vraiment un super moment au final.

Tiphaine, service civique, Eris

16 novembre 2020

A ERIS, on a la chance de pouvoir continuer une petite partie de notre activité sur le terrain ce qui nous permet de garder le contact avec les apprenants que nous suivons et aussi de garder le contact avec l’équipe de travail. Car un autre problème qui vient se poser avec le confinement c’est les réunions en visio. Elles dépannent mais ne remplacent pas vraiment les réunions de vive voix. Elles sont souvent plus longues et beaucoup moins efficaces.

Je pense que le confinement est compliqué à vivre pour tout le monde. Mais quand on travaille dans le social et qu’on est motivée par l’impact positif de notre travail sur les personnes que l’on aide, le confinement devient vraiment un fardeau. Savoir qu’il y a tant à faire et qu’on ne peut pas à cause d’un virus qui nous bloque chez nous, savoir qu’il y a des personnes qui ont besoin de notre aide et que l’on peut aider par nos actions mais que pour le moment c’est impossible, tout cela est juste affreusement frustrant. Même si évidemment il est compréhensible qu’au vu de la situation sanitaire, le confinement soit une option évidente. 

Le confinement nous a par ailleurs permis de développer de nouvelles techniques d’apprentissages et de communication à l’aide des nouvelles technologies. Nous avons dû trouver une solution pour garder le contact au moment où nous ne savions pas encore que nous pourrions recommencer une partie des activités en présentiel et nous avons mis en place des petits points vidéos tous les jours de la semaine avec nos apprenants pour garder le contact et leur apprendre un peu de vocabulaire. 

Elisa, service civique, Eris