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26 novembre 2020

La vie du GREF pendant cette pandémie

Que de Zoom, que de visioconférences, que d’écrans pour continuer à faire fonctionner le GREF !

A quand le présentiel, les contacts, les débats, « les engueulades », le lien social qui nous manque tant ?

Quelques paroles de confiné(e)s du GREF 

Ce confinement,

  • M’a permis de me recentrer
  • M’a rempli d’incertitude et de difficulté à me projeter
  • M’a fait réaliser que j’étais vieille (argument très genré !)
  • M’a fait prendre conscience que la vie sociale était essentielle à notre vie de retraité(e)
  • M’a fait progresser sur les outils numériques de communication qui pourront être utiles pour travailler à distance avec nos partenaires là-bas.

Et si cette période, où on ne peut plus se rendre à l’étranger pour nos missions, était le tremplin pour repenser la stratégie du GREF, voire le refonder ?

Quelles perspectives proposer et avec quelles priorités ?

  • Actes et des engagements concrets plus que des paroles
  • Engagements dans la vie associative locale : la précarité et la solidarité commencent à notre porte
  • Partenariats engagés sur des valeurs communes et des complémentarités en ce qui concerne : L’éducation (agrément de l’Education Nationale), les migrants, la lutte contre la précarité sous toutes ses formes
  • Formations à distance, en espérant que ça pourra fonctionner

Les bénévoles du GREF : Liliane, Geneviève, Jacques, Maurice, Renée et tous les autres

17 novembre 2020

Je suis la seule de l’équipe en télétravail complet. J’essaie au maximum de garder le contact avec tout le monde même si parfois c’est dur de ne pas être là physiquement et de ne pas pouvoir profiter de l’ambiance générale qui est toujours à la rigolade. 

Ce qui est le plus compliqué, c’est la distance ! Et ne pas trop se mettre la pression. Il faut se dire que chacun fait de son mieux.

Mais en même temps, le confinement est propice à l’innovation : ça modifie les façons de travailler. Ça nous permet de nous renouveler les méthodes d’apprentissage mais aussi dans nos façons de travailler entre nous. 

J’ai été réduite à utiliser mon téléphone comme micro pendant les cours… Quand la technologie n’est pas avec nous on s’adapte !

Zoïa, service civique, Eris

23 novembre 2020

Heureusement, nous pouvons continuer quelques cours en présentiel pendant le confinement donc une journée type c’est un cours le matin beaucoup de rire et d’échanges, l’après midi on travaille sur le contenu des cours à venir et on fait beaucoup de réunions pour s’organiser. En parallèle, on prend souvent des nouvelles de nos apprenants en s’envoyant mutuellement des petites vidéos sur notre quotidien.

Je pense que le plus dur c’est d’avoir dû réduire drastiquement le nombre d’heures de cours par semaine. Les apprenants sont passés de 19h à seulement 3h. C’est dur de se dire que nous ne pouvons pas les aider autant que nous le voulons. Nous essayons donc de tout condenser sur une séance mais c’est beaucoup à digérer pour les apprenants.

Le point positif est de voir chaque jour sur le groupe Whatsapp que les apprenants restent soudés, qu’ils prennent chacun des nouvelles des autres et s’envoient des vidéos de cuisine, de musique ou de leur quotidien; ça fait chaud au coeur. Nous sommes aussi un peu moins dans le rush, nous avons plus de temps pour réfléchir au contenu des cours, à un programme plus construit, le confinement permet aussi de faire des choses que nous remettions toujours au lendemain.

Donner un cours sur l’imparfait en distanciel, aucun des logiciels de vidéos ne marche, se rabattre sur Whatsapp et voir que même quand la technologie est contre nous, les apprenants restent super attentifs et désireux d’apprendre de nouvelles choses, c’était vraiment un super moment au final.

Tiphaine, service civique, Eris