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23 décembre 2020

En 2020, la vie a semblé ralentie malgré les obligations de la vie quotidienne. Bien qu’elle ait demandé à certains plus de travail et de tracas.

Mais pour FOJEP DEVELOPPEMENT, les rencontres se sont multipliées via le téléphone et internet avec les amis et le CONGO. Cela a permis de réfléchir au sujet de l’association / des moyens de travail avec les partenaires africains. Peut-être à changer ou à créer des choses pour être plus efficace des deux cotés. Nous avons la chance de communiquer par internet et de nous informer  mutuellement et rapidement.

Ce temps est aussi un temps de réflexion pour soi-même / pour les rencontres  / pour les actions / pour l’avenir proche … et lointain.

Marguerite, FOJEP Développement

10 novembre 2020

Témoignage d’élèves de primaire des écoles du Nyumakele, Anjouan, Union des Comores sur le retour à l’école après le confinement :

Au mois de juillet, on nous a annoncé que les écoles allaient être ouvertes par groupe. Les CM au mois de juillet, les CE au mois de septembre et CP au mois d’octobre.

Quand on est retourné à l’école, les cours n’étaient pas bien. On était obligé de porter des masques même en classe et c’était très ennuyant. Mais on était obligé de les porter pour se protéger. On s’asseyait seul.

Le plus dur, c’était de ne pas jouer pendant la récréation. On n’avait pas le droit de sortir dehors. On passait la récréation en classe. On se racontait seulement des histoires.

En classe, on s’assoyait un à un. Avant d’entrer en classe, on se lavait les mains. Tout le monde respectait les gestes barrières. Les directeurs étaient stricts pour le respect de ces gestes.

Nos parents nous achetaient le livre et les radios pour écouter l’émission et préparer l’examen d’entrée au collège. Nous avons eu beaucoup de chance. Nous avions oublié tout ce que nous avions appris à l’école après le confinement.

Sans ces émissions, nous n’aurions pas été capables de passer l’examen. Nous remercions donc toutes les personnes grâce auxquelles nous avons réussi notre examen.

Ecrit par Abdou Djanfar Ongojou, Fahama Mahamoud Comoni, Roihada Oussene ECMA, Saindou Abdouroihamane Adda, Fayizi Adinane Said Mrijou

9 novembre 2020

Témoignage d’élèves de primaire des écoles du Nyumakele, Anjouan, Union des Comores.

« La pandémie « coronavirus »

Depuis le deuxième trimestre, nous sommes restés à la maison à cause du
Coronavirus. Dans les villages, des médecins passaient dans chaque
quartier pour sensibiliser les gens et les enfants sur la maladie.

Nous avons appris que le coronavirus est une maladie très dangereuse qui tue des gens surtout les personnes âgées. Le médecin a dit que le virus attaque d’abord la gorge puis descend dans les poumons. Pour se protéger, il faut rester à la maison. Mais ce n’est pas seulement cela, il faut aussi se laver les mains régulièrement, porter un masque, rester à 1 mètre de son camarade.


A la télévision, nous voyons qu’Il y a beaucoup de gens qui meurent à cause de ce virus. Nous avons passé plusieurs mois à rester à la maison.
Nous n’avions rien à faire. Le plus dur c’est de ne pas pouvoir jouer.
Moi Andhroiou, quand j’ai entendu que la maladie est entrée aux Comores, j’étais très effrayée. Je n’avais qu’une seule chose dans ma tête, je pensais que j’allais redoubler en classe de CM2. J’étais triste quand je pensais que je ne ferais peut-être pas l’examen cette année. Moi Nouroiyda, j’ai eu la chance de faire partie des enfants de l’école Maeecha qui faisaient les cours à la maison.
Dans mon école, nous n’étions restés à la maison que pendant quelques semaines. Notre directeur nous avait convoqués à l’école, nous qui sommes dans la classe d’examen pour faire des cours de soutien. Nous étions divisés en groupe de 5. Les anciens élèves de notre école qui sont en terminale et nos enseignants s’étaient portés volontaires pour nous accompagner durant cette période de crise.


Du lundi au vendredi, nous avions un cours de soutien soit à l’école, soit à domicile pour préparer l’examen. A la radio aussi, il y avait une émission pédagogique qui était diffusée dans la semaine pour accompagner les élèves des autres régions qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école pour s’exercer et apprendre. Nous, élèves de Maeecha, nous avons eu la chance de recevoir chacun une radio pour écouter aussi l’émission et s’appliquer. »

Ecrit par Andhroiou Djamal, Nouroiyda Attoumane et
Saidat Sinane